"Malgré les grands progrés que je fais en allemand, il est clair que j'y suis venu trop tard, et que je ne parlerai jamais cette langue comme le français. Je ne le regrette pas trop". Michel Tournier, "Le Roi des Aulnes".

10 novembre 2006

Odes à la Bahn

Mon viel ami Thomas me faisait remarquer il y a quelques jours ici même que je traitais insuffisamment de la question des transports publics, et notamment ferroviaires, dans ce blog.
Il avait sans doute raison et il convient sans délai de combler cette lacune. Même si le présent billet ne prétend pas aborder de manière exhaustive cette thématique aux multiples ramifications, j'essayerai de la façon la plus impartiale possible de vous exposer le grand bordel qui règne dans les gares allemandes.
Depuis mon arrivée outre-Rhin, soit un peu plus d'an, je ne me souviens pas avoir pris un seul train partant à la fois à l'heure dite et arrivant à l'heure prévue. Non, vraiment. La Deutsche Bahn - la SNCF nationale - réussit cet incroyable exploit de mécontenter à peu près 99,99 % de ses passagers. Mes déplacements à Cologne par des trains régionaux bondés, lents et arrêtés quasi-quotidiennement dix bonnes minutes à Leverkusen, ou pire, à 2 km de la gare de destination, ont achevé de me convaincre que les chemins de fer allemands se foutaient de ses concitoyens.

Ma triste expérience de ce jour mérite d'être exposée d'un strict point de vue comptable. Düsseldorf-Münster ( en temps normal 1h20 de trajet) : 35 minutes de retard à l'aller; 25 minutes au retour.

Fermer le ban, ou mieux, la Bahn...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Fermer la Bahn... aaaah ahh ah ah ah ha hah aa hha jeu de mot bilingue. je dis chapô !

Anonyme a dit…

Très bon, très bon. Je m'incline, Harvey.