Elle est intitulée "Le ticket Fabius-DSK":
Sur le coup de 8h30 le 7 octobre, les principaux partisans de Laurent Fabius se sont retrouvés discrètement dans un sous-sol de l'Assemblée nationale.
Le député de Seine-Maritime a exhorté les siens à ne pas s'en prendre à Dominique Strauss-Kahn, une alliance Fabius-DSK étant possible en cas de second tour entre les trois candidats socialistes. En revanche, Fafa n'a donné aucune consigne en ce qui concerne Ségolène Royal. Une recommandation parfaitement suivie quelques heures plus tard, lors du conseil national.
Apercevant la candidate en tailleur rose perle entre Pierre Mauroy et Jean-Marc Ayrault, un lieutenant de Fabius s'est écrié: "Ségolène se présente comme la candidate de la rénovation, alors qu'elle est la candidate des hiérarques de l'appareil (François Rebsamen, Julien Dray, Bruno Leroux, etc.), celle des affreux (Jacques Mellick, Georges Frêche, etc.) et celle des carriéristes (Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, etc)!" Les hiérarques + les affreux + les carriéristes, cela fait plus de 50% du PS, non ?
A titre personnel, je ne partage pas complétement l'opinion du sieur fabiusien. Question de catégorie sans doute. Par ailleurs, la remarque peut faire sourire venant d'un partisan de Laurent Fabius. Et puis, pourquoi les uns seraient-ils plus hiérarques que carriéristes... ? Vaste débat. Reste que certains ralliements à la cause royaliste laissent tout de même pantois.
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